Les défis « no-buy » ou « no-spend » sont devenus une vraie tendance. Sur internet tout le monde s’y met pour essayer de ne pas brûler son budget avant le 10. Vous connaissez ? Vous participez à ces défis ?
Lorsqu’un défi « no-buy » est lancé, les participants s’engagent à n’acheter que l’essentiel, c’est à dire l’alimentaire et le carburant. Pas de virée shopping, pas de craquage en ligne. Le but est bien sûr d’économiser de l’argent mais aussi de se prouver qu’on est capable d’être raisonnable.
Au début je n’avais pas compris toutes les subtilités. Je croyais que lors d’un mois no-buy il ne fallait rien acheter. Rien du tout. Je pensais que c’était n’importe quoi : on a beau faire les fonds de placards, il y a bien un moment où il faudra payer le bus ou faire le plein d’essence.
En fait ce sont les participantes d’un groupe (coucou les accros du Filoxaf et autres Kikki-K) qui m’ont fait comprendre que le no-spend, c’était surtout ne pas faire de dépense non vitale.
Voilà où était le défi « no-buy » : ne faire aucune dépense accessoire durant un mois. D’où l’intérêt de faire son budget en distinguant les dépenses vitales des dépenses accessoires.
C’est un vrai plan ORSEC, pratique si un gros achat est prévu le mois suivant, salvateur en cas de découvert. A la maison, lorsqu’on a mis en place un suivi plus régulier des comptes, on a commencé direct avec un mois no-buy. Parce qu’on avait 2 grosses dépenses de prévues ce mois-ci : la facture d’eau (qu’on paye aux 6 mois), et un nouveau lit pour notre fils, qui ne voulait plus de son lit à barreaux. Résultat : 600€ de sorties exceptionnelles et seulement 100€ de découvert.
Mais qu’est ce qui peut pousser à faire un défi no-spend ? Forcément, le besoin de rééquilibrer son budget. La gratification aussi « ça n ‘était pas facile, mais j’ai tenu ». Le défi : « c’est bon, je peux le faire, je peux ne pas craquer ». Comme s’il y avait eu un abus de dépenses, une indigestion, et qu’on se mettait à la diète.
C’est amusant ce parallèle avec le régime. Parce que comme pour un régime, je ne pense pas qu’un no-spend fasse des miracles à long terme. Le risque est aussi de craquer encore plus à la fin. Est-ce qu’il ne serait pas possibl06e, par exemple, de raisonner ses achats plaisir ? Pas les supprimer, mais au lieu de se faire plaisir tous les jours avec une babiole à 5 euros, plutôt se faire une bonne virée shopping, prévue au budget, qui aura double avantage :
- vous ne culpabilisez pas car c’est prévu au budget
- vous avez le temps de penser, de choisir ce qui vous fait vraiment envie
Donc comme pour un régime, un no-buy peut être un bon coup de pouce pour se lancer, mais il ne remplace pas une alimentation un budget bien équilibré. Ce défi peut être aussi l’occasion de repenser à sa façon de consommer, et passer d’un acte automatique à un acte réfléchi.
Tout à fait d’accord avec tes conclusions. Un mois sans dépenses superflues, pourquoi pas, mais se raisonner pour dépenser à bon escient, c’est mieux !
L’idée d’un mois sans achat superflu vient peut-être du livre d’Elaine Saint James « la vie simple, mode d’emploi » ?
Raisonner nos modes de consommation, passer d’un acte automatique à un acte réfléchi, nous devrions tous garder cette idée en tête au lieu de nous précipiter parfois dans les pièges tendus par les industriels…
Bises, belle journée.
c’est la 1ere fois que j’entendais parlé de ce défis en même temps je ne suis pas trop connectée….
je trouve que de comparer le no buy par un régime est très explicatif et tellement vrai…..
Tu as toujours de bonnes idées pour notre budget c’est cool de partager tout ça avec nous.
merveilleuse journée
J’ai eu exactement la même comparaison avec le régime : une fois comme ça, une petite diette, pourquoi pas, mais on ne tient pas longtemps au régime, on « replonge » vite. Mieux vaut équilibrer, être conscient de ce qu’on fait, ajuster, rétablir, que tout stopper net.
J’ai toujours fait très attention à mon budget car il n’est pas extensible, je ne pratique pas le no-spend, je préfère prévoir en début de mois « une enveloppe » pour « se faire plaisir » après avoir fait mes comptes avec toutes les dépenses obligatoires, je l’utilise ou je ne l’utilise pas cela dépend.
Si je ne l’utilise pas un mois, elle se rajoute au mois suivant et cela peut permettre de se faire un « gros plaisir ». N’étant pas une accro au shopping cela aide beaucoup.
Je suis d’accord avec toi, le risque de se priver sur un mois peut entraîner une frénésie dépensière le mois suivant qui au final entraînera une dépense plus importante que si l’on avait fait quelques dépenses sur les 2 mois.
La privation peut entraîner un débordement, il vaut mieux un peu, régulièrement. C’est ce que l’on appelle le low-spend (découvert avec les accros du Filoxaf et autres Kikki-K, merci les filles) qui consiste à ne pas dépasser une certaine somme par mois (ex: 50€) pour les dépenses autres qu’essentielles.
Bonne journée.
Je ne fais pas de défis no-buy car ça ne me semble pas être la bonne attitude pour « vivre » ses finances sereinement : c’est un défi qui a pour but de se restreindre. Or une frustration risque d’entraîner un « craquage » le mois suivant.
Un budget bien construit et réfléchi doit pouvoir permettre de se faire plaisir de manière maîtrisée, c’est là tout l’intérêt de bien y réfléchir en amont pour se libérer l’esprit pour la suite.
Le seul intérêt je trouve serait éventuellement de prendre conscience que l’on peut récupérer, réutiliser tout un tas d’objets plutôt que d’acheter ;-)
Parfois le no-buy on n’a pas le choix… et oui c’est dur ! mais ça permet de voir où sont nos priorités
Je pense que c’est une très bonne méthode pour arriver à comprendre qu’en fait, en règle général, on dépense bien souvent en superflu, et ce, de façon hebdomadaire, en tout cas pour moi. Pas de gros achats, pas particulièrement de craquages, mais des petites dépenses comme l’achat d’un magazine, des petits bijoux « accessoires » etc…
Ça doit être effectivement une bonne méthode pour arriver à stopper ces dépenses inutiles… Je vais tenter cette approche, sur du court terme, parce qu’après je pense que lorsque c’est trop long on sature vite.
Je ne dirais pas que ce sont toutes des dépenses inutiles. Parce que parfois ça fait plaisir de se plonger dans un bon bouquin ou un chouette magazine. Mais c’est un peu comme les lasagnes : une fois de temps en temps c’est excellent, tous lesjours c’est barbant (mais où ai-je déjà lu ce truc ? sur quel blog ?)
Effectivement le défi a par définition un côté éphémère et s’arrête dès qu’il est réalisé, alors un défi no spend pourquoi pas mais en ayant conscience que l’envie sera toujours présente et reprendra de plus belle ensuite
Personnellement j’ai déjà participé à des » no buy » car effectivement j’avais trop abusé le mois précèdent en dépense et qu’il fallait que je me raisonne, et gère mieux mon budget, parfois j’ai réussi, d’autres non… C’est vrai qu’une fois le mois terminé, on se dit » bon aller je vais enfin pouvoir me faire plaisir » et ça peut être encore pire car on se lâche… Alors plus de no buy pour moi, j’essaie d’être raisonnable et réfléchir à mes dépenses, ou attendre une semaine de plus avant d’acheter pour ne pas cramer mon budget avant le 15 du mois ! Par exemple là il faut que je commence à économiser pour me payer mes vacances d’été (heureusement mon crédit voiture a pris fin le mois dernier, ce qui me laisse 200e de plus dans mon budget chaque mois) et je pense que je vais retirer cet argent et le mettre directement dans une enveloppe pour ne pas y toucher (j’utilise beaucoup plus souvent ma carte bancaire et peu souvent du liquide vu que j’en ai quasiment jamais sur moi). Et j’essaie également d’acheter » économique » (et écologique par la même occasion) par exemple je viens de me commander des cotons réutilisable et lavable, comme ça plus besoin d’acheter des tonnes de paquets. Plein de petits changements au fur et à mesure du temps :)
Une idée comme ça : au lieu d’acheter avec ta cb,tu vas retirer l’argent au distributeur et tu le mets dans ton enveloppe, tu as essayé ?
Chouette pour lingettes lavables, j’y suis passée à la naissance des enfants. J’utilise les cotons à démaquiller jetables uniquemenet pour enlever mon vernis à ongles.
J ai connu le no buy grace a YouTube, pour le maquillage et produit d hygiène.
J ai longtemps achete par pulsion et au final, j ai vu que j avais d énormes réserves. Donc je m étais fixée comme objectif, de racheter des produits seulement lorsque je serai à la moitié de mon dernier produit.
Resultat : j avais au mois 1 an de gel douche, 1 an de shampoing etc.
Une fois par trimestre, je fais la même chose pour la nourriture, j utilise au mieux les aliments du placard et congelateur mais j achete les aliments de premières necessite.
C’est vraiment pas bête comme système pour faire tourner les stocks. 1 an de shampooing waou ! ici il doit y en avoir 3 maxi dans notre placard (en même temps il est tout petit : c’est juste un casier de notre meuble vasque !) Par contre, je fais régulièrement le tri dans mon maquillage, j’ai rarement des « doublons »
Je trouve le commentaire de Punkie extra! Je vais m’en inspirer. Sinon je n’ai jamais participé à ce genre de défis. Je ne suis jamais tombée dessus… Je pense appliquer plutôt le dernier conseil du défi de 21 jours: réfléchir et différer les dépenses… Par contre pour le maquillage, produits d’entretien et cosmétiques je vais suivre Punkie! J’en ai un stock!
Bonjour,
Je viens de découvrir ce blog et toutes ces astuces ! Merci beaucoup !
Je suis tout à fait d’accord avec l’idée que le « no buy » peut engendrer des frustrations et des craquages. En plus c’est limité dans le temps et non du long terme.
J’ai connu des périodes de « no buy » forcées, non pas en raison de problèmes financiers mais parce que je vivais dans un coin où il n’y avait rien d’intéressant à acheter et que je passais beaucoup de temps au travail et sur les routes. Et pas d’internet. Du coup j’avais juste le temps d’acheter à manger et de l’essence … Certes très économique mais un peu frustrant parfois de devoir toujours attendre pour un achat un peu plus « plaisir ».
Aujourd’hui je vis dans un endroit moins paumé mais où il n’y a pas grand chose pour les achats plaisirs et je préfère voir le produit en vrai que sur internet donc cela limites les dépenses mais quand enfin je vais dans une ville digne de ce nom je craque plus facilement (la prochaine virée ne devant se faire que 2 mois plus tard).
Quand j’habitais dans une « vraie ville » je craquais moins facilement. Je me disais « si ce pull-pantalon-robe ou autre chose » me fait toujours autant d’envie dans 10 jours je repasserais l’acheter et souvent l’envie passait.
Donc le défi « no buy » sauf si volonté d’un gros achat plaisir derrière ou d’un gros projet ( pour la préparation de notre mariage, je n’ai quasi rien dépensé à part pour le mariage) je ne crois pas que ça fonctionnerait pour moi sur le long terme.
Merci pour ton commentaire :) Le no-buy sur le long terme, dur dur… les filles du groupe des accros du Filofax me parlaient aussi du « low-buy »…
Cc marina, moi je suis en no spend depuis le 15 avril ;) non pas pr le defi sur le groupe kikki k (meme si j’ai ressigne pr le mois de mai) mais pcq je me suis rendue qu’annuellement mon petit plaisir representait une jolie somme !
Je me suis fixee 40e de superflu et sur ces 40e, j ai choisi d’en mettre 30 de cote pr passer un weekend sympa a l etranger et 10e /mois pr des petits achats type babioles :)
Et je ne me sens pas frustree car grace a toi j’ai realise que j’aurai des trucs bcp mieux en fin d’annees
Tu as vu, quand on se fixe des projets on a moins de mal à épargner et à choisir ses priorités ;)
Je suis fan du no buy je dois bien l’avouer, j’en ai déjà fait 3 articles au moins ^^
Donne-moi tes liens je les insérerai dans l’article ma belle !
c’est juste mon défi…. de tous les jours :'(
j’ai franchement l’impression de ne payer QUE mes factures, et du nécessaire vital… tandis que je ne sais pas remonter mon découvert… qui reste, forcément, récurrent, d’un mois sur l’autre.
Ici je me fais régulièrement des petits défis anti shopping superflus ! J’ai une liste de ce qu’il me faut par exemple en vêtements et accessoires (genre là, ça se résume à un chapeau pour partir en vacances, et vu ma peau claire, c’est presque à mettre dans les dépenses obligatoires :) ).
maintenant, je ne connaissais pas les défis comme tu en parles dans ton article… ne rien acheter est impossible (essence, nourriture etc), mais se raisonner, c’est bien. Dans ma période post-rupture, j’ai renouvelé toute ma garde robe et c’était une thérapie nécessaire à ma guérison sentimentale je crois,mais maintenant STOP, il f
Pardon, petit beug ^^
Je disais qu’il faut que je me meuble, car je déménage prochainement et je n’ai qu’une commode et un canapé ! :)
Va chiner pour tes meubles, Lily récupère des merveilles et aussi chez Emmaeus !
Super cet article. Je suis bien tentée de commencer un défi no spend comme tu l expliques , uniquement pour les dépenses accessoires bien sûr ! Je pensais le faire sur un demi mois et voir ce que ça donne… non ? Le low spend, c est quoi le principe en fait ? Dans mon prévisionnel super serré j ai attribué 50 euros pour moi et 50 pour mon mari. Ça voudrait donc dire de limiter à la moitié par exemple ? Pas sûre qu il y adhère du coup. . Déjà que pour limiter un peu les dépenses accessoires il a fallu batailler….pas évident de convaincre un conjoint qui N y entend rien en comptabilité et qui a toujours été habitué à s acheter ce qu’il voulait…même en cas de découvert important. Des pistes pour bien lui faire accepter ça ?? Merci de nous aider comme ça marina !!
Peut être que de le faire sous forme de défi avec en final, avec l’argent économisé, un resto ou autre cadeau ?