Vous le savez, ici je parle de gestion de budget, d’économies, mais pour moi cela n’est pas à n’importe quel prix. Hors de question par exemple de vous faire réduire votre budget alimentaire en prônant l’achat du premier prix ou de la promo à tout va.
L’année dernière, j’ai découvert deux nanas inspirantes : Herveline et Marie, qui tiennent chacune un blog sur l’écologie, le minimalisme et qui ont fondé le groupe Facebook qu’on ne présente plus « Gestion Budgétaire, entraide et minimalisme ».
Leur mission, c’est d’éveiller les consciences à une consommation plus juste, plus raisonnée, éthique et écologique. C’est de cesser d’être con-sommateurs, bernés par la grande distribution, pour devenir consomm’acteur, conscient des implications de ses achats.
Pour diffuser ce message encore plus largement et donner au plus grand nombre les moyens d’agir au quotidien, Herveline et Marie ont écrit un livre : J’arrête de surconsommer -21 jours pour sauver la planète (et mon compte en banque !), paru aux Editions Eyrolles.
Laissez-vous guider sur le désormais traditionnel parcours de 3 semaines. Commencez par découvrir votre profil de sur-consommateur (pour ma part, je suis conditionnée et je devrai prendre de la distance avec la norme sociale…) pour trouver les premiers moyens d’agir au quotidien. Une part importante de cette première semaine est consacrée à … l’établissement de son budget, et une méthode pour mieux acheter que j’ai adoré : la méthode BISOU.
Vous découvrirez des astuces à mettre en place, une par une, dans votre quotidien pour réduire vos déchets, optimiser vos courses et cuisine, faire des économies écologiques du côté de votre logement. C’est dans ces chapitres que j’ai réalisé toute la marge de progression que je pouvais avoir, et j’essayai de me répéter presque à chaque page : « A bAs Le PerFectTIonnIsMe ! » , le mot d’ordre d’Herveline… dur dur parfois !
Quand à la troisième semaine… c’est du lourd, du réel, du concret. Comment nos actes quotidiens peuvent jouer sur l’économie mondiale, rien que ça, et comment le marketing, le système bancaire, ont réussi à nous faire intégrer que nous devions consommer pour exister… Vous le savez, c’est une idée que je combats, celle du « je consomme donc je suis », l’idée que pour être heureux, nous devrions consommer.
J’avoue, lorsqu’on veut mieux consommer, parfois les habitudes sont tenaces, plus tenaces que certaines (nouvelles) convictions. « J’arrête de surconsommer » permet d’avoir une approche à la fois pratique et aussi de mieux se rendre compte de notre pouvoir de consommateur, de notre impact sur l’environnement.
Parce que si nous devons attendre les élections pour exprimer notre voix politique, au quotidien, nous pouvons aussi nous faire entendre, via nos achats et aussi notre mode de vie qui peut inspirer. Je suis carrément admirative devant ces femmes, comme Marie, comme Herveline, qui tiennent leurs convictions au quotidien, me prouvent qu’il est possible de consommer mieux sans payer plus cher, et aussi… me font accepter mes « envers de la connasse » !
C’est femmes ont l’air très inspirantes. Leur démarche est vraiment très louable ! L’année dernière j’étais complètement dans cet état d’esprit de moins et mieux consommer et j’ai réussi à tenir quelques mois. Mais quand on tient un blog mode c’est assez difficile de résister…
Deltrey
http://deltreylicious.com
C’est complètement en accord avec ma façon de penser.
Plus le temps passe, plus la société de consommation va s’effondrer sur elle-même… c’est inévitable.
Aujourd’hui, chacun prend conscience que l’on n’est pas obligé de consommer comme des moutons, juste parce que certains voudraient créer des besoins et nous vendre tout et n’importe quoi, à grand renfort de marketing agressif.
La clé, ce n’est plus la surabondance de choix, la clé c’est l’envie.
Bonjour
Ah oui ça peut être une très bonne idée pour moi ça ! Il faut absolument que je me procure ce livre ! En tout cas, merci du conseil !
Je vous souhaite une belle journée
Chloé
Je suis leurs conseils et effectivement ça marche. Nous avons diminué notre budget alimentaire de plus de 100 euros par mois et budget essence de 80 euros. Après ce dont des remises en question de tous les jours mais tellement efficaces !!!
Oui et c’est cette remise en question qui remue le plus et qui est parfois la plus difficile à faire. Mais chacun peut agir à son niveau