Suite à la publication du billet sur le challenge 52 semaines d’épargne, j’ai reçu un témoignage très détaillé et enrichissant de Marie-France, qui a relevé le défi haut la main l’année dernière.
Dans ce dernier billet, Marie-France nous livre les réflexions qui ont émergées d’un an d’astuces pour remplir son bocal.
Les besoins pour se sentir « bien exister », varient également très fort d’une personne à l’autre…. personnellement, je suis heureuse et me sens en sécurité dans ma modeste maison sans alarme anti-vol, sans high-tech, « sans suivre la mode » …. mais où chacun(e) dispose de son espace, de confort suffisant.
D’autres ont besoin de porte blindée, de « château », d’avoir « the » voiture, « the » gadget qui vient de sortir… Tout est en lien. C’est toute l’analyse de discerner ses besoins de base qui m’apparaît essentielle sinon le sentiment de manque, de privation, de frustration prime.
Ce qui aide bien aussi c’est de se projeter avec l’objet convoité et de se poser les questions « Quand vais-je l’utiliser ? Où vais-je le ranger? Va t-il m’apporter la facilité que je recherche, le bien-être, voire le bonheur tant recherché ? »Répondre franchement à ces questions et se donner un délai de réflexion …. il arrive qu’on oublie ce qui nous apparaissait soudainement indispensable !!
Lors d’un achat impulsif, s’arrêter quelques secondes et se demander « est-ce bien de cela que j’ai besoin là tout de suite » … et la réponse est bien souvent autre que d’acheter mais plutôt un peu de temps pour soi, se reposer, se changer les idées, papoter avec d’autres personnes que ses proches ou ses collègues …. Cela permet de réaliser que l’achat n’est pas la réponse appropriée ou la solution au besoin du moment.
S’asseoir à une terrasse et prendre un thé, ou aller marcher un peu dans un parc ou téléphoner à une copine, feuilleter une revue que j’apprécie apportera davantage de bien-être ….
Mettre l’accent sur la richesse de la personne, sur ses ressources personnelles, sur l’être plutôt que l’avoir peut aider à atténuer un peu le sentiment de manque, de frustration …Donner des idées de menus qui coûtent 3 fois rien, aider à sortir des idées toutes faites sur la manière de s’habiller, de posséder… sont autant de ressources dans lesquelles piocher à sa convenance et qui aident à la gestion d’un budget serré !
J’ai relevé ce challenge avec joie, légèreté et cela devenait un jeu de trouver comment parvenir à rassembler la somme. Les 3 premiers mois sont plus difficiles, les 3 suivants déjà un peu plus faciles !
Différencier envie et besoin permet de se passer de bien des choses. Ne plus stresser pour maintenir le budget en équilibre apporte une fameuse zénitude !!!
Pour notre part, nous avons développé un mode de vie qui ne nous demande pas de nous « expatrier » au loin pour changer d’air bien que travaillant en milieu hospitalier (service lourd). Nous essayons de profiter du soleil lorsqu’il se montre : le jardinage est source de délassement. Les mains dans la terre nous libèrent de la charge émotionnelle et stressante de notre travail.
Mon point de vue est que le principal est d’économiser quelque soit le montant. Prendre l’habitude de ne pas tout dépenser, être proactif dans son épargne …
À chacun(e) de trouver ce qui lui convient et de le faire dans la joie sinon ce n’est pas soutenable. Fixer l’utilisation de l’économie soutient la motivation.
Avec ce témoignage, Marie-France rejoint bien ce que je veux transmettre ici : savoir prioriser ses besoins et ses envies en fonction de ses moyens, suivre son budget, épargner pour ne pas stresser en cas d’imprévu et avoir des objectifs pour tenir le cap. Ne cédons pas aux sirènes de la consommation et cherchons quels sont nos vrais besoins.
- Le challenge 52 semaines d’épargne
- Témoignage de Marie-France : 1er billet et deuxième billet
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