Faire un budget, et le suivre, ça m’a fait prendre conscience de mon rapport à la consommation, et je pense que cela m’a fait évoluer vers une certaine forme de minimalisme.
Tenir un budget et choisir ses achats
Lorsque nous avons commencé à faire nos comptes « sérieusement », je venais de quitter l’entrepreneuriat et je touchais désormais un salaire fixe et confortable pour nos habitudes de vie et notre région. Mais au bout de 4 mois, je me suis rendue compte que vérifier son budget à la fin du mois ne suffisait pas et nous avons déclenché le plan ORSEC.
Le premier mois était un défi : nous devions payer la facture d’eau et mon fils avait besoin de quitter son lit à barreaux de bébé. Nous n’avions pas de marges à part ces deux dépenses qui étaient primordiales, on peut donc dire que c’était un mois en no-spend.
Tous les samedis nous nous asseyons devant le pc et vérifions nos dépenses de la semaine, pour ne pas finir le mois à découvert sans reprendre dans notre compte épargne.
Au quotidien ça voulait dire refuser d’acheter un magazine, reporter un achat non vital, ne pas aller à la cafétéria avec les collègues . Qu’il a été long ce mois de janvier !
Au fil des semaines et des mois, mon chéri et moi nous avons été surpris de voir à quel point les petites dépenses quotidiennes, que l’on pensait sans conséquence, pouvaient peser sur un budget.
Nous avons appris à réfléchir avant d’acheter, ne plus céder aux premières impulsions ou aux sirènes du marketing. Parallèlement à cette démarche, j’ai aussi été frappée par le volume de choses que l’on pouvait acquérir pour finalement les jeter aux déchets ménagers ou encombrants.
Achat et gaspillage
Les jeux des enfants, cassés au bout de 6 mois d’utilisation, les vêtements déformés après 2 lavages, les emballages en carton qui s’accumulaient dans le garage… Progressivement des réflexions me venaient : dans le monde, des ressources premières ont été utilisées (bois, pétrole, minéraux…), des personnes ont passé du temps à concevoir ces objets, à les produire, à faire en sorte que nous les achetions, nous avons nous-même travaillé des heures pour nous payer ces choses. Ces acquisitions avaient parfois parcouru le globe (encore du pétrole) pour finalement atterrir dans notre maison et … à la poubelle. Oui, une partie était réutilisée ou recyclée, mais une partie seulement.
En faisant mon budget toutes les semaines, je me rendais compte que notre société jette littéralement de l’argent par les fenêtres, dans le but de « faire tourner l’économie ». En faisant notre budget toutes les semaines, on a arrêté d’acheter des babioles à courte durée de vie, d’abord pour économiser de l’argent.
Au delà de ce gaspillage d’argent, il y a aussi ce gaspillage de ressources premières, comme si les matières vitales étaient inépuisables, cette « perte de temps » qui m’interpellent.
Budget et frustration – les achats d’impulsion
Bien sûr qu’il y a eu des moments de frustration. Des moments où après avoir fait notre budget, je m’apercevais que ce n’était pas encore ce mois-ci que nous irions au restaurant en amoureux. Que je ne pourrais pas aller faire de shopping chez le Suédois avant 3 mois (car à chaque fois on y laisse un bras) , que l’achat des portes du placard de l’arrière-cuisine devrait encore attendre le mois prochain.
Petit à petit j’ai compris que ça n’était pas la possession d’un objet qui me rendait heureuse, que c’était juste une petite étincelle de plaisir lors de l’acquisition, plaisir qui n’était pas durable. C’est aussi beaucoup l’attente qui donne de la valeur : mon premier achat suite au no-spend de janvier, ça a été une poêle De Buyer, en acier. J’en avais assez d’acheter des poêles au revêtement en téflon que je devais remplacer au bout de 12 mois, d’autant plus que celui ci n’est pas spécialement bon notre santé, et cela faisait 3 mois que je voulais investir dans une solution durable.
Avec l’arrivée des enfants j’ai compris que notre bonheur ne se mesurait pas en nombre de possessions matérielles mais en temps et en instants. Acheter une paire de jeans supplémentaires me donnerait peut être le look parfait avec cette veste en cuir blanc, mais ne remplacerait jamais ce sentiment de savoir où est ma place dans la vie.
Etre ou avoir ?
Ma place dans la vie, est-ce que c’était avoir une garde-robe de fashionista ou bien être une personne avec des valeurs que j’admirais chez d’autres ? (les deux mon capitaine ;) )
Ma réflexion avançait, et je comprenais que j’avais une envie, un idéal de vie : passer moins de temps à travailler pour un employeur, pour un salaire, et plus de temps à contribuer à notre vie de famille et à aider mes semblables.
Après mon burn-out, je suis passée à mi-temps. J’ai eu plus de temps pour profiter des enfants, ne plus les presser, les stresser le matin, les amener à l’école, plus de temps pour rédiger pour mon blog. Ce choix de perdre 600€ par mois, nous avons pu le faire car nous savions où nous allions financièrement et nous savions que notre qualité de vie allait être améliorée.
Mon envie
J’ai pu créer la vie dont je rêvais : exercer, en tant qu’indépendante, un métier qui aide mes consœurs, qui a un sens pour moi, tout en étant présente pour mes enfants.
J’ai envie de continuer sur cette lancée et de réduire notre impact écologique. Cela passe par une nourriture qui aide les producteurs locaux (l’idéal étant issue de l’agriculture biologique), une réduction de nos déchets et une consommation raisonnée. Je consomme parce que j’en ai un besoin et une envie durable, le plus difficile étant pour l’instant de faire comprendre cette démarche aux enfants ;)
J’ai envie de prouver que c’est possible de vivre mieux, que nous ne sommes pas obligés de consommer « au rabais » parce que nous n’avons pas le budget. Je ne crois pas au « Vivez mieux vivez moins cher », ce slogan me donne l’impression d’avoir une vie au rabais. Je crois au « Vivez mieux en consommant mieux et moins ».
Si dans un premier temps faire un budget nous a forcé à diminuer nos achats irréfléchis, je peux vous assurer que cette démarche m’a fait réfléchir sur cette société de consommation et nos valeurs.
Intéressant!
Pour ma part, j’étais déjà écolo et en marche vers la simplicité avant de croiser ta route mais c’est vrai que les 2 démarches s’accompagnent. Et l’argument économique peut réussir à convaincre certains réfractaires…
Wow! J’aurais pu écrire cet article. J’ai vécu le même cheminement financier. En plus de tout cela, je délaisse petit à petit les emballages jetables et je me dirige graduellement vers le vrac. Je termine ce que j’ai afin d’éviter le gaspillage alimentaire. Je sens que je prends les bonnes décisions pour moi et pour la planète.
Meme chemin également côté travail & vie de famille.
On vit bien mieux depuis ce changement de vie ! Moins de stress, moins besoin de compenser par du matériel et superficiel… Vie plus simple et à notre image :)
Je suis par contre toujours en cheminement quand à faire un boulot plus « terre à terre » et aidant les autres plutôt que celui que j’exerce actuellement.
Changer de métier ça ne se fait pas du jour au lendemain.
Il faut avoir l’envie profonde, être prête psychologiquement (dans mon cas par exemple ça devenait limite une question de survie ahah) mais aussi financièrement !
Je ne pense pas qu’on puisse contribuer si on se sent en insécurité, il faut assurer ses arrières un minimum.
Je te souhaite de trouver ta voie sans angoisse
Coucou Marina,
Article de belle qualité ! Merci beaucoup.
Je pense et applique les mêmes choses que toi, par contre je suis souvent incomprise de mon entourage :-( (amies, famille) . Certaines personnes comprennent mais me disent que je suis « extrême » et d’autres ne comprennent pas du tout ! As-tu aussi ce prb? Tu justifies-tu à chaque fois? Ou tu laisse tomber en te disant que certaines personnes ne comprendront sans doute jamais !
Par contre ce qui est positif c’est que l’on est sur la même longueur d’onde avec mon compagnon, c’est l’essentiel :-)
J’ai parfois la sensation qu’on me trouve « trop » économe, qu’on se dit « que je ne sais pas profiter », mais après tout, ça me regarde ;)
L’extrême, c’est vraiment personnel… par exemple, des amies me trouvent « extrème » quand je leur parle de coupe menstruelle et serviettes lavables, moi je trouve que c’est extrème de prendre un essui-tout aux 5 minutes pour essuyer de l’eau sur une table… J’ai rarement besoin de me justifier sur ce point, peut être parce que je l’aborde peu, je n’essaye pas de convaincre, j’expose mon point de vue. Si mon interlocuteur veut monter au créneau, grand bien lui fasse ;)
Un très bel article qui reflète aussi ma façon de penser <3
Bises
Ah Marina qu’il est bon de te lire; tu connais notre mode de vie … et de découvrir dans les commentaires que de plus en plus de personnes sont en chemin et font le choix de qualité au détriment de la quantité. Et un jour nous serons tellement nombreux sur ce chemin-là, que nous renverserons la tendance actuelle. J’y crois! Autre chose est possible et est déjà en route ! Certes il reste du chemin mais une fois que l’on y a goûté plus question de faire marche arrière tant la qualité de vie est puissante.
Les remarques … je laisse venir et je réponds simplement en disant que c’est un choix de vie. Pas d’explication, pas de justification …. je réponds aux questions si elles surgissent. « L’autre » est un miroir pour soi …. et la personne qui pointe une « tendance extrême » était tout simplement en train de se regarder …. Il est plus facile de pointer l’autre plutôt que soi …. Je crois à la valeur de l’exemple et si les personnes de notre entourage nous découvrent heureux, sans stress financier, avec de la créativité dans sa manière de vivre, de consommer …. le cœur léger …. à un moment il se mettront en route.
Nous avons remplacé les cadeaux multiples par un week-end en famille dans une région méconnue mais à chaque fois pas très loin de chez nous en alternant campagne et mer. Les enfants ont raconté la joie, les découvertes, les soirées jeux de société ou de quilles finlandaises sur la plage …. depuis mes 2 frères font pareil !! Et nous nous partageons nos découvertes … ce qui est très enrichissant, renforce nos liens familiaux.
Autre exemple : les fêtes : avez-vous déjà essayé un « cheese § Wine » où chacun apporte un fromage et une boisson ? Et vous l’organisatrice vous vous occupez simplement du pain et des salades et bien sûr de l’accueil ! Pour l’avoir expérimenté grâce à mes grands enfants où jusqu’à 75 invités étaient attendus … je peux vous dire que , à chaque fois, c’est une fabuleuse réussite. De la nourriture en quantité et de qualité chacun ayant à cœur d’amener un fromage du producteur local ou celui qu’il préfère pour le faire découvrir ….une bière d’une petite brasserie de son coin (on habite la Belgique !!!), un bon vin (il n’y a qu’une bouteille à apporter), et autour de toutes ces découvertes, les langues se délient et les liens se créent très vite. Le choix est forcément très varié … chacun installe avec soin en étiquetant son fromage sur le buffet … les Oh et les Ah fusent … les végétaliens, les no-gluten apportent ce qui leur convient tant et si bien que personne n’est oublié. Une belle fête à petit coût et super conviviale et sans grand stress !! Et beaucoup de gratitude entre tous les participants !! Et comme dessert 2 « crêpes-party » disposés sur une table; un gros bol de pâte et quelques des garnitures et chacun(e) cuit sa-ses crêpes et là aussi beaucoup de rires …. Depuis cette manière de faire a de plus en plus d’adeptes dans notre entourage et chez les amis des amis ….
Être créatif, sortir des sentiers battus, s’écouter et déterminer ce qui est essentiel pour soi …. pour une belle vie et des liens forts ! Du vivre ensemble tant réclamé en ces moments …. chez vous en France comme chez nous en Belgique !
Un billet bien long sponsorisé uniquement par l’enthousiasme !!!!!
J’adore les soirées Cheese&Wine : donne-moi un Roquefort et je suis au paradis !
OUi, j’ai appris récemment que les critiques étaient souvent une « projection des faiblesses » de l’autre : ce qu’il redoute ou désapprouve chez lui il te le reproche… mais comme je disais, je n’ai pas de critiques en tant que telles.
Quand à ce mode de vie, sur le groupe de licornes à paillettes que je fréquentes, on y croit à fond, chacune à mon rythme. Moi je suis une apprentie licorne, mais le changement est en marche.
Oh Marina, les licornes à paillettes je ne connais pas … tu peux m’en dire plus ? et 100% ok avec toi chacun(e) à son rythme c’est essentiel ! et avec son essentiel à soi et ses propres priorités sans oublier que l’on apprend de ses erreurs … pour avancer et rester dans la joie !!
Les licornes à paillettes, ce sont les membres d’un groupe facebook « Gestion budgétaire, entraide et minimalisme ». Sur ce groupe, on peut apprendre chacun à son rythme comment mieux gérer son budget et surtout consommer mieux, en préservant la terre et favorisant l’économie locale.
Cet article résonne en moi. Nous sommes ici dans la même démarche, mais avec encore du chemin à faire!
Le plus gros point ici est l’alimentation, pas tant le budget car nous le contrôlons déjà pas mal mais plutôt sur l’origine des produits… Dans mon monde idéal, je n’achèterais que bio chez des producteurs locaux… mais je travaille à temps plein, mon mari aussi, avec les deux loulous et avec les activités de chacun souvent le drive est le plus rapide! Mais je réfléchis à de nouvelles habitudes! Ca va venir!
Je vais aussi prendre le temps de re-lire tes articles sur le budget car même si je gère déjà cela de très près, souvent je reprends qq dizaines d’euros pour finir le mois. il faut que je prenne le temps d’étudier cela : est ce que je peux supprimer des dépenses inutiles ou alors est-ce que je mets trop de côté en début de mois?
Merci en tout cas pour ton approche qui me parle vraiment énormément!
L’alimentation est l’un des postes les plus importants d’un budget familial, mais aussi un moyen de rester en bonne santé et un véritable acte de vote ! Ca prend du temps de changer notre façon de consommer, nous avons nos propres freins, pour ma part j’en suis au tout début pour le passage au bio…
Avant de vivre dans ton monde idéal, tu peux déjà y passer quelques vacances. Tu n’es pas obligée d’arrêter de faire tes courses au drive et de ne faire que les marchés toutes les semaines, mais tu peux commencer par, une semaine sur deux, acheter tous tes légumes au marché et donc pas au drive…
Je pense qu’on voudrait atteindre la perfection tout de suite, mais la perfection n’existe pas ! Soyons des petits colibris, chacun à notre rythme
Un bon article! j’aime beaucoup le cheminement de la réflexion. J’adhère complétement au fait de consommer moins mais mieux. C’est d’ailleurs le crédo de mon blog http://www.mesideesnaturelles.fr
Nous sommes dans une société de sur-consommation et finalement cela ne rend heureux personnes j’ai l’impression, seulement ceux qui empochent l’argent et encore… l’argent ne fait pas le bonheur. Il faut ré-apprendre le plaisir dans les choses simples.
Adeline
Voilà, le « vivez mieux vivez moins cher » ou le « vrai prix des bonnes choses » d’une enseigne de discount ça me hérisse le poil ! Notre société a trop pris l’habitude de sur-consommer sans besoin, sans se soucier des conséquences et sans véritable but.
Pour moi l’argent est un outil, un moyen d’atteindre certains objectifs : par exemple, un de mes objectifs était de travailler de chez moi, dans un métier qui ait du sens pour moi, pour pouvoir profiter de mes enfants, de ma maison, de mon jardin…. pour celà, pas de mystère, il fallait 1) savoir de combien exactement j’avais besoin par mois pour assumer mon mode de vie 2) trouver le moyen de gagner l’argent nécessaire à ça.
J’ai fait cette démarche il y a quelques années. et j’ai enfin de la monnaie pour mes petits plaisirs, il n’y a plus de gaspillage ou presque plus, toutes les factures sont payées en temps et en heure, fini le stress !
Voilà, faire ses comptes ça permet de garder de l’argent pour les choses qui comptent vraiment pour nous et on ne stresse plus pour les factures.
Merci pour cet article. Je décrouvre ton blog et je ne peux décrocher. Je suis justement en train de réfléchir à diminuer mon temps de salarié et j’entreprend une formation qui me passionne : la nutrithérapie ! Bref, cela fait vraiment du bien de lire que d’autres personnes sont sur la même voie !
Bonne continuation et à très bientot sur un autre article ;)
Bonjour,
Finalement, nous sommes nombreux sur la même voie.
Chacun dans notre coin.
Mais suffit de regarder certains indices, ça ne trompe pas.
Un exemple, proche de chez moi, 2 biocoop ont ouvert à 6 mois d’intervalle dans 2 villes différentes.
Le 2nd est vraiment bien situé (ville de passage, pleine zone commercial, sur le grand parking en face du décatlhon et du leclerc), et est vraiment bien achalandé en vrac (j’ai retrouvé toute la gamme que je connaissais du vrac)
Après, c’est vrai qu’on a par moment des chocs de culture.
Genre une amie venant à la maison avec enfants nous dit à un moment qu’elle a oublié de fermer le robinet de la cuisine, car chez elle, elle le ferme pas. (et là vu qu’on a des toilettes sèches, elle se sentait obligé de faire un effort)
Pareil avec le voisin qui râlait car on lui interdisait d’acheter son roundup en magasin… (en vrai faut demander aux vendeurs).
Il a fait une tête bizarre quand j’ai répondu que je trouvais ça normal.
Un autre voisin, la tondeuse tombe en panne en même temps que la mienne.
Il achète un bestiau monstrueux (presque la taille d’une voiture), j’achète une faux.
Avantage, je peux faucher tranquillement le soir, le dimanche, … pas lui. (ben aussi, j’ai une « pelouse » de 2m de haut, donc pas trop le choix).
En prime, le coût et l’entretien est quand même bien plus sympa!
Et puis, j’ai moins de chance à faire mal à mon occupant le hérisson!
Sympa ton article!
Il arrive un moment où nous remettons notre vie en question, notre façon de fonctionner pour se recentrer sur l essentiel, les petits moments de bonheur, notre vie de famille.
J ai fait le même choix que toi au niveau professsionnel et c est super agréable de pouvoir profiter de sa famille, tout en changeant notre mode de fonctionnement pour que financièrement cela passe!
Bref ton article me parle beaucoup
Bonjour Marina
Cette démarche à découlé pour moi automatiquement après avoir suivi ta session aide au budget. C est devenu naturel.
Bon j avoue que j ai encore du mal à evonomiser ….mais je suis sur le bon chemin.
Merci pour ton aide .
Less is more! Pourquoi toujours avoir plus? Pourquoi ne pas vivre simplement et se contenter des petits bonheurs simples?
On évite les choses superflues, on achète quand on a besoin mais on n’est pas frustré pour autant. Ca fait 1 an et demi que je n’ai pas acheté un seul vêtement car mon armoire est suffisante et cela ne me manque pas.
Bonsoir,
Que c’est dommage que le groupe « Gestion budgétaire entraide et minimaliste « ne soit pas en mode public. J’ai quitté FB mais c’est un groupe que j’aimais beaucoup.